O notturno miracolo soave,
Ne gia sognando il veggio.
Ne gia sognando il veggio.
*
Al lume della Luna il Sol vagheggio.
*
Luna cortese ond’io
Godo quel ben che mi contend’il giorno.
Mentre lampeggi intorno
All’amata beltà del Idol mio,
Merveille de la nuit
c’est presque un rêve
il est là
c’est presque un rêve
il est là
Au jour de la lune le soleil
je l’aperçois
Lune choisie où je—
ça le plaisir que le jour m’envie
Brille alentour
de la beauté belle
de mon amour
Portami tu con quel beato raggio,
Che il suo bel viso tocca,
Un bacio sol della soave bocca.
Che il suo bel viso tocca,
Un bacio sol della soave bocca.
Poi ferma il tuo viaggio
Si ch’il mio non m’invole
L’importuno tuo Sole.
Ah potro mai
Stender le braccia ove tu stendi i rai.
Touche
rayon de joie
ce visage
à la bouche
seul baiser
rayon de joie
ce visage
à la bouche
seul baiser
Mais arrête là
que ton voyage n’éclipse pas mon paysage
soleil de trop
impossible —rage
d’étendre mes caresses là
dans ton halo
—en passant par les Concenti musicali de Giovanni Giacomo Gastoldi—