Ce serait l’histoire des rêves au réveil des souvenirs dont on ne sait plus si nous les avons vécus
une histoire d’images vaporisées qui se dilatent dans des prismes colorés
Eau, feu, fées, jeu
On aurait oublié les amantes et les amants, les arrangements, les fugues, les jalousies, les disputes magistrales avec celui qu’on appelait son roi, on aurait même peut-être oublié l’enfant, ce cher enfant aux senteurs de l’ambre, et Pyrame et Thisbée.
Fée, oh ! jeu, vœu
On se promènerait encore dans les bois pendant que… — et là on verrait comme des illuminations, des cygnes, une speakerine, des farandoles et des banderoles, un poète et des défilés. On entendrait les échos se déployer dans la nuit, le bruissement des saisons, des séductions et des grandes décisions.
Peut-être même qu’on deviendrait une grande oreille, oreille d’âne, âne au bois, bois de la reine, reine des fées !