l’un de fer
l’un de béton
l’un de souvenir
le dernier voiturier
Et des passages secrets les feraient traverser
l’un de fer
l’un de béton
l’un de souvenir
le dernier voiturier
Et des passages secrets les feraient traverser
Ici c’est Lalande et c’est le commencement. Vous vous regardez marcher sur le goudron. Comptez les caravanes, les cagettes, les fatras du fond des jardins, les promotions de vie à crédit, 4 mois sur 3 ans. À Terre Attitude, vous passez la barrière.
Un jour la Défense en ruines traces des monumentales absentes. On y arriverait après une longue marche depuis les restes de l’arc de triomphe ou depuis les récits des noms place de la Concorde. Peut-être que le Louvre n’existerait plus ni les Sabines de David. On marcherait jusqu’au souvenir encore solide mais lointain de la Grande Arche. De l’esplanade surgiraient des pans de verre et de béton armé, qui en gris, en bleuté, en nacré, avec des volutes d’acier ou de téflon hautes encore recelant naguère des ascenseurs montant et dévalant les 848 m des tours disparues en bribes. Les twins de Norman Foster, on verrait leur trace au sol, et quelques poutrelles d’acier s’élevant encore à quelque centaine de mètres. On les prendrait pour celles de New York. On mêlerait leur disparition parmi les affres du XXIe siècle. On aurait vu des fragments de Play Time, sans plus connaître le nom du réalisateur. Ces images derrière les yeux, on complèterait peut-être tout le verre disparu, les reflets, la transparence des bâtiments et les plateaux dévolus à la fonctionnalité maximale.
1° cercle
Il dit Mamma
Il y a Roma
Rome à la barre
derrière la fenêtre
La ville, la mère
Mamma Roma
Le lait amer