Je sais qu’il est très facile de récuser ma pauvre autorité. J’espère pourtant qu’on ne m’interdira pas de citer deux hauts témoignages. La baronne de Bacourt (au cours des vendredis inoubliables de qui j’eus l’honneur de connaitre le regretté poète) a bien voulu approuver les lignes qui suivent. La comtesse de Bagnoregio, un des esprits les plus fins de la principauté de Monaco (et maintenant de Pittsburg, de Pennsylvanie, depuis son récent mariage avec le philanthrope international Simon Krautzch) si calomnié, hélas, par les victimes de ses manœuvres désintéressées, a sacrifié « à la véracité et à la mort » (ce sont ses propres termes) la réserve princière qui la caractérise, et, dans une lettre ouverte publiée par la revue Luxe, m’accorde également son approbation. Ces titres de noblesses, je pense, ne sont pas insuffisants.
J’ajoute à cela pourtant que depuis bien avant ma naissance et au plus proche d’elle aussi, et par quelque orbe qu’on la considère, on y trouvera les raisons qui font qu’aujourd’hui je mène l’enquête qui me préoccupe sous l’égide de la Croix du Sud (la constellation que l’on peut observer à l’orée du firmament depuis Buenos Aires, et encore, seulement à partir de 3h de la nuit, et non la revue littéraire qui fit connaitre l’inventeur de Pierre Ménard à la sphère parisienne au début du siècle précédent, encore que l’une n’empêche pas l’autre). L’allusion à mainte chèvre trouvera peut-être ici sa résolution, souhaitons que cette affaire s’achève en miel et lait d’Amalthée, comme elle a dû certainement commencer, ou en dulce de leche pour le moins.
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